Vladimir Nabokov

NABOKV-L post 0011204, Sun, 13 Mar 2005 12:01:16 -0800

Subject
Re: Fw: : Roman. Vladimir Nabokov ... Mlle "O"
Date
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Mea culpa. A more detailed account of the reading can be found in VN:
RUSSIAN YEARS (VN: RUSSKIYE GODY, pp. 505-506).

Sergey


----- Original Message -----
From: D. Barton Johnson
To: NABOKV-L@LISTSERV.UCSB.EDU
Sent: Saturday, March 12, 2005 8:27 PM
Subject: Fw: : Roman. Vladimir Nabokov ... Mlle "O"



----- Original Message -----
From: Dmitri Nabokov
To: 'D. Barton Johnson'
Sent: Friday, March 11, 2005 9:15 PM
Subject: TR : : Roman. Vladimir Nabokov ...


Dear Don,

MLLE O, BY THE WAY, WAS NOT, AS SERGEI KARPUKHIN SUGGESTS, VN'S REPLACEMENT
READING IN PARIS -- IT WAS POUCHKINE -- LE VRAI OU LE VRAISEMBLABLE, WHICH
LATER APPEARED IN NY IN MY ENGLISH TRANSLATION.

DN
-----Message d'origine-----
De : Sandy P. Klein [mailto:spklein52@hotmail.com]
Envoyé : samedi, 12. mars 2005 05:29
Ă€ : SPKlein52@HotMail.com
Objet : : Roman. Vladimir Nabokov ...





http://www.liberation.fr/page.php?Article=281604#

Mademoiselle O
Mademoiselle O, c'est un monde perdu. Celui, anéanti, de la Russie d'avant
la révolution mais surtout celui, enfoui, de l'enfance. Mademoiselle O fit
partie à la fin du XIXe siècle de «cet énorme afflux d'institutrices
anonymes», qui, d'Angleterre, d'Allemagne ou de France vinrent enseigner
leur langue natale aux enfants des familles bourgeoises ...
Friday 2005-03-11, Liberation - France (French)



Poches
: Roman. Vladimir Nabokov
Mademoiselle O

Par Hélène PERRAUDEAU
vendredi 11 mars 2005


Mademoiselle O
10/18 Traduit de l'américain par Yvonne et Maurice Couturier, 240 pp., 7,30
EUR.


Mademoiselle O, c'est un monde perdu. Celui, anéanti, de la Russie d'avant
la révolution mais surtout celui, enfoui, de l'enfance. Mademoiselle O fit
partie à la fin du XIXe siècle de «cet énorme afflux d'institutrices
anonymes», qui, d'Angleterre, d'Allemagne ou de France vinrent enseigner
leur langue natale aux enfants des familles bourgeoises russes. En faisant
revivre la silhouette cocasse et difforme d'une Française exilée, Nabokov
force les portes du passé pour y découvrir que «le monde que nous ouvre
notre mémoire est admirable par ce qui s'en dégage de parfaitement pur et
sain» : les couleurs, les bruits, les odeurs. Mais aussi les mains de
mademoiselle O, ces mains «qui voltigent constamment au niveau de notre
enfance, descendant des nuages supérieurs où demeurent les visages».
L'écrivain, en quête de vérité, tente de ressaisir le monde qu'enfant, il
percevait. Avec une tendresse proche de celle de Proust pour ses
personnages, Nabokov dresse le portrait inoubliable de celle qui fut bien
plus qu'une simple institutrice : «Je m'imagine le paradis comme un livre
interminable qu'elle lirait sans se lasser à la lumière d'une bougie
éternelle.»
http://www.liberation.fr/page.php?Article=281604

----- End forwarded message -----