Vladimir Nabokov

NABOKV-L post 0011200, Sat, 12 Mar 2005 11:39:40 -0800

Subject
Vladimir Nabokov ... Mlle "O" & "L´Histoire d´O"?
Date
Body
ED reply to Jansy: "L´Histoire d´O" was published in 1954 and VN's
"Mademoiselle
O" was written in 1936. Oddly, if my memory serves, Dominique Aury (the
author's
real name) was the mistress of VN's Paris friend Jean Paulhan. I don't know
whether Reage was an "Armande" or not. The Von Kleist connection has been
proposed--how convincingly I don't recall. VN chose the pseudonym
"Mademoiselle
O" based on its resonance with the governess' real name "Miauton."
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Quoting Jansy Berndt de Souza Mello <jansy@aetern.us>Dear List,
>
> Nabokov mentioned "Memoirs of a Woman of Pleasure", " Les Amours de
> Milord Grosvit" and he was certainly familiar with AnaĂŻs Nin and
> Pauline Réage ( wasn´t she christened "Armande", like Hugh´s
> "Transparent Things" gliding green woman? ).
> Could there be any linking between his choice of "Mlle O" as a
> contrast with Olympia Press "L´Histoire d´O"?
> ( Or with Von Kleist´s entirely different "Die Marquise von O"?)
> Why "O", anyway?
> Jansy
> ----- Original Message -----
> From: D. Barton Johnson
> > Sent: Saturday, March 12, 2005 2:27 PM
> Subject: Fw: : Roman. Vladimir Nabokov ... Mlle "O"
>
>
>
> ----- Original Message -----
> From: Dmitri Nabokov
> To: 'D. Barton Johnson'
> Sent: Friday, March 11, 2005 9:15 PM
> Subject: TR : : Roman. Vladimir Nabokov ...
>
>
> Dear Don,
>
> MLLE O, BY THE WAY, WAS NOT, AS SERGEI KARPUKHIN SUGGESTS, VN'S
> REPLACEMENT READING IN PARIS -- IT WAS POUCHKINE -- LE VRAI OU LE
> VRAISEMBLABLE, WHICH LATER APPEARED IN NY IN MY ENGLISH TRANSLATION.
>
> DN
> -----Message d'origine-----
> De : Sandy P. Klein [mailto:spklein52@hotmail.com]
> Envoyé : samedi, 12. mars 2005 05:29
> À : SPKlein52@HotMail.com
> Objet : : Roman. Vladimir Nabokov ...
>
>
>
>
>
> http://www.liberation.fr/page.php?Article=281604#
>
> Mademoiselle O
> Mademoiselle O, c'est un monde perdu. Celui, anéanti, de la Russie
> d'avant la révolution mais surtout celui, enfoui, de l'enfance.
> Mademoiselle O fit partie à la fin du XIXe siècle de «cet énorme
> afflux d'institutrices anonymes», qui, d'Angleterre, d'Allemagne ou
> de France vinrent enseigner leur langue natale aux enfants des
> familles bourgeoises ...
> Friday 2005-03-11, Liberation - France (French)
>
>
>
> Poches
>
> : Roman. Vladimir Nabokov
> Mademoiselle O
>
>
> Par Hélène PERRAUDEAU
> vendredi 11 mars 2005
>
>
>
> Mademoiselle O
> 10/18 Traduit de l'américain par Yvonne et Maurice Couturier, 240
> pp., 7,30 EUR.
>
>
>
> Mademoiselle O, c'est un monde perdu. Celui, anéanti, de la Russie
> d'avant la révolution mais surtout celui, enfoui, de l'enfance.
> Mademoiselle O fit partie à la fin du XIXe siècle de «cet énorme
> afflux d'institutrices anonymes», qui, d'Angleterre, d'Allemagne ou
> de France vinrent enseigner leur langue natale aux enfants des
> familles bourgeoises russes. En faisant revivre la silhouette cocasse
> et difforme d'une Française exilée, Nabokov force les portes du passé
> pour y découvrir que «le monde que nous ouvre notre mémoire est
> admirable par ce qui s'en dégage de parfaitement pur et sain» : les
> couleurs, les bruits, les odeurs. Mais aussi les mains de
> mademoiselle O, ces mains «qui voltigent constamment au niveau de
> notre enfance, descendant des nuages supérieurs où demeurent les
> visages». L'écrivain, en quête de vérité, tente de ressaisir le monde
> qu'enfant, il percevait. Avec une tendresse proche de celle de Proust
> pour ses personnages, Nabokov dresse le portrait inoubliable de celle
> qui fut bien plus qu'une simple institutrice : «Je m'imagine le
> paradis comme un livre interminable qu'elle lirait sans se lasser Ă 
> la lumière d'une bougie éternelle.»
>
> http://www.liberation.fr/page.php?Article=281604